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Dix heures de train de mon petit village du Haut-Jura pour gagner l’aéroport d’Orly (le TGV et Roissy n’existaient pas encore !)....
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Dans ma valise noire, achetée pour l’occasion, des biens de première nécessité et surtout, enveloppés dans du papier kraft, les caleçons longs "Damart" en thermolactyl et deux paires de chaussettes en laine chinée verte, tricotées par une vieille dame du village... |
"C’est par les pieds qu’on attrape le mal !" savait que je me rendais
dans un « pays de glaces » |
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Le DC8 d’Air Canada jusqu’à Dorval, puis l'autobus « Le Voyageur » pour me rendre à Québec. Nous étions le premier dimanche du mois de septembre 1965. Je venais au Québec comme boursier du Conseil des Arts du Canada, pour exercer la fonction d’ assistant au département de chimie de l’université Laval. Quelle aventure ! Quand j’avais annoncé à ma mère que je m’éloignais d’elle, mettant cinq mille kilomètres et un océan entre nous, elle s’était écriée que j’étais inconscient d’aller dans « un pays où des sauvages à moitié nus parcouraient les villes, des panaches de plumes sur leurs têtes » (Elle n’ était quand même pas allé jusqu’ à parler de scalps !) |
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A Québec, passage au bureau de l'immigration pour accomplir les formalités administratives avec l’officier Monsieur André Champagne, dont la première parole fut, voyant que j’étais Français : « Vous nous avez laissé tomber en 1759 ! ». Heureusement que j’avais révisé sommairement l’histoire de la Nouvelle France, car je n’ aurais jamais su que ce monsieur faisait allusion à la bataille des plaines d’Abraham qui sonna le glas de la conquête française ! Je bafouillai le nom de Montcalm, mais je devinai dans ses yeux toute la rancœur qu’il éprouvait envers la mère patrie. Aujourd’hui, avec un recul de quarante-cinq ans, la portée et la densité de la devise du Québec « Je me souviens ! » |
(Pavillon Parent)Prise de possession de ma chambre au pavillon Parent de la Cité Universitaire... Rien ne ressemble plus à une chambre d’étudiant qu’une autre chambre d’étudiant, même à cinq mille kilomètres de distance, sauf qu’ au lieu de me retrouver dans 12 m2 en France, je m’installais ici dans 25 m2, avec de « vrais» placards et des rayonnages pour ranger mes affaires, un espace cuisine par étage, non réduit à la portion congrue, une buanderie avec des laveuses et sécheuses de grande capacité.
Première nuit réparatrice dans mon nouveau logis.
Le lendemain matin, réveil par un soleil éblouissant inondant la fenêtre ( J’avais demandé et surtout obtenu une chambre au soleil levant), un ciel bleu d’une pureté extraordinaire. Une douche rapide, petit-déjeuner à la cafétéria avec œufs au bacon et crêpes nappées de sirop d’érable, puis le bus de Sainte-Foy pour le centre ville.
Je trouvai un unique restaurant, en bas de la côte de la Fabrique, avec les banquettes collantes en skaï, les nappes réclames en papier, les récipients de ketch-up et de moutarde douce, et un éclairage blafard au néon qui vous donne une mine de papier mâché. Je me tapai le premier T-Bone de ma vie, énorme, un pouce d’ épaisseur (2,54 cm), juteux, cuit à point, avec trois boules de patates pilées (purée servie comme des glaces), de la « relish » ( assaisonnement de cornichons et herbes hachés, macérés dans le vinaigre), accompagné d’ une pinte (50 cl) de bière « Labatt » : quelle belle initiation aux mesures anglo-saxonnes ! |
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![]() (photo des plaines d'Abraham |
Les pas et les yeux lourds, je me dirigeai vers les plaines d’Abraham pour revivre ce moment d’histoire que Monsieur Champagne m’ avait remis en mémoire. La température était douce, un léger vent apportait une fraîcheur bienfaisante. Je m’étendis sur la pelouse. Le charme fit son effet et je m’endormis en reniflant les odeurs d’herbes coupées, en captant les moindres sons, dont les ronronnements des moteurs V8 des grosses voitures américaines décapotables qui montaient la côte... |
Quand je refis surface, quelques heures plus tard, je me dis que j’avais beaucoup de chance !
Pierre Michaud (Lorraine-Québec)
Paris, le 7 mars 2004
Le « club littéraire » de Lorraine-Québec vient de se constituer à l’initiative de quelques membres de l’association et s’est réuni pour la première fois le mercredi 20 avril dernier. Il vous adresse son compte-rendu des échanges sur le thème du jour « Origines de la littérature canadienne et québécoise » sous la plume de Raymonde MichaudÂ…
Grand merci à elle.
Club littéraire
Association Lorraine-Québec
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Au début du XXème siècle, Camille Roy est l’auteur d’un manuel d’histoire de la littérature canadienne-française qui fait autorité jusque vers 1950. Plus tard, au cours de la révolution tranquille, la question nationale se fait plus urgente que jamais, la littérature devenant l’expression d’un Québec en effervescence. |
D’une époque à l’autre, l’histoire littéraire du Québec s’accompagne inévitablement de la référence nationale, peu importe si l’on parle de littérature canadienne, de littérature canadienne-française ou, comme ce sera le cas à partir du milieu des années 1960, de littérature québécoise. Notons que, si elle est relativement récente, l’expression littérature québécoise ne désigne pas seulement la littérature contemporaine, mais s’emploie rétroactivement pour parler de l’ensemble de la littérature du Québec depuis les premiers écrits de la Nouvelle-France, c’est-à -dire récits de voyages, histoire de la fondation et correspondances.
En 2007, Michel Biron, François Dumont et Elisabeth Nardout-Lafarge réalisent un travail qui constitue à la fois une mise en situation et une relecture des textes littéraires québécois, des origines à nos jours. |
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Embrassant l’ensemble des textes littéraires depuis la Nouvelle-France, les auteurs dessinent le portrait de la littérature québécoise en s’attachant aussi bien à la singularité des œuvres qu’aux transformations du contexte dans lequel elles s’inscrivent. C’est dans ce livre que j’ai puisé les informations que je vous transmets.
Par ailleurs, la question des frontières se pose également dans le cas des écrivains de langue française hors Québec. En évoquant la littérature acadienne et la littérature franco-ontarienne qui défendent leur autonomie, nous avons voulu souligner les liens qui unissent les littératures issues du Canada français.
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Au total, il existe cinq grandes périodes.
Une cinquième période commence, caractérisée par le décentrement de la littérature et marquée à la fois par un pluralisme exacerbé et par l’expansion phénoménale de la production littéraire.
Le 17 décembre 1844, des étudiants en droit et de jeunes commis-marchands de Montréal créent l’Institut canadien. Les Anglais et les Irlandais de Québec et de Montréal possédaient des associations de ce type depuis déjà plusieurs années (Garneau, par exemple, faisait partie de la Literary and Historical Society of Quebec, fondée en 1824), à l’instar des cercles intellectuels qui étaient apparus ux Etats-Unis, en Angleterre et en France depuis le début du siècle. Entre 1840 et 1880 si on tient compte de ces associations anglophones, il y a plus de cent trente associations à vocation intellectuelle dans la région de Montréal, dont la plus active est sans conteste l’Institut canadien. Ni académie, ni salon, ni club, cette association de jeunes gens ressemble à une petite université. L’Institut est divisé à la fin de 1848 en quatre facultés(arts et métiers, sciences physiques, sciences naturelles et lettres) et se distingue avant tout par sa bibliothèque unique en son genre, qui regroupe non seulement une importante quantité de livres, dont plusieurs sont condamnés par Rome, mais aussi une remarquable collection de journaux. En 1858, la bibliothèque compte plus de quatre mille volumes et reçoit une centaine de journaux et de périodiques locaux et étrangers. C’est d’ailleurs la bibliothèque de l’Institut qui est la cible principale du clergé.
Rien de tel n’existait auparavant au Bas-Canada du côté français (la bibliothèque publique de Montréal étant réservée à ses souscripteurs), alors que les Montréalais de langue anglaise pouvaient compter, eux, sur une bibliothèque publique depuis les années 1820. L’Institut veut cependant être davantage qu’un cabinet de lecture : il se présente comme un forum de discussion, un lieu de débat qui se détourne de l’héritage classique pour accorder toute son attention aux enjeux pratiques de la vie moderne. Comme partout ailleurs, on y est naturellement patriote. A ses débuts, sa constitution exclut même tous ceux qui ne sont pas canadiens-français.
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Il y eu un esprit « fin de siècle » au Québec comme il y en a eu un en Europe. Même s’il s’est limité à des revues marginales et n’a pas produit d’œuvres importantes en dehors de celle de ![]() ![]() |
La culture du siècle s’apparente à une forme de loisir luxueux et constitue un signe, parmi d’autres, de l’essor d’une bourgeoisie francophone en mal de divertissement. Le théâtre, l’opéra, le vaudeville ou le burlesque rythment la vie urbaine au même titre que les concerts au parc Sohmer ou les nouvelles activités sportives qui passionnent cette bourgeoisie. C’est aussi au moment où émerge cette classe bourgeoise que se développe une poésie nouvelle, tournée vers la célébration de l’art. Cette fonction proprement esthétique accordée à la poésie, et plus généralement à la littérature dans son ensemble, semble répondre au besoin de créer une « élite intellectuelle canadienne-française ».
L’Ecole littéraire cherche par là à s’intégrer dans l’élite cultivée de Montréal. Elle ne se présente pas comme une avant-garde et ne sacrifie pas longtemps au rituel contestataire de la bohème. Ses principaux membres ne sont pas de marginaux et des révoltés, mais des bourgeois respectables. Aucun de ces poètes en herbe ne publiera le moindre recueil avant la dissolution provisoire de l’Ecole littéraire en 1899, mais ils constituent un milieu grâce auquel un jeune poète comme Nelligan à pu se faire connaître.
Un bon petit groupe d’habitants de Maron (54) s’étaient rendus ce vendredi soir à la salle polyvalente installée dans l’ancienne gare du village à l’invitation de Lorraine-Québec et de Michel Schluck, autochtone hybride de Lorrain et de Québécois !
Les quelques 160 images ou cartes de ce montage de présentation de la « Belle Province », pilotées par Jean-Luc et explicitées par un commentaire original mais précis de notre intarissable conférencier, ont retenu l’attention de tous les présents, de la plus petite qui ne s’est pas endormie au plus âgé…
Il faut dire que « not’ Michel » en « connaît un rayon » à propos du Québec et qu’il est capable d’ajouter une « petite joke » pour dynamiser son proposÂ…
du type : « T'as un flat à ton tire, m'a t'le patcher avec du stuff »…
Comprenne qui pourra !!!
Une belle assistance, cette année, est installée, attentive…
Jean-Luc, à la technique est prêt… Quelques membres règlent leur cotisation à Martine…
et Michel SCHLUCK, le Président 2010, accompagné de notre fidèle trésorier,
Jean-Pierre FRANCOIS, déclare « fermement » la séance ouverte…
Le rapport d’activités 2010 bien dense et des projets 2011 déjà bien lancés reçoivent
l’approbation unanime des présentsÂ…
Les bilans financiers de l’exercice passé et les perspectives budgétaires pour l’année
en cours présentés par Jean-Pierre sont également approuvés et applaudis…
Après quelques questions diverses (tarifs des cotisations,pages ouvertes dans la Jasette...),
le président clôt l’assemblée générale et invite chacun à se ravitailler en produits québécois
pour ne pas être ne manque dans les jours qui viennent…
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La soirée se poursuivra jusqu’à tard autour d’un buffet plus que bien garni en « salé » et en « sucré » à placoter joyeusement - n’est-ce pas , MichelÂ… - en l’honneur du QuébecÂ… et de tous les Québécois ! |
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Avril 2011 |
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