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20 juin 2012
Nous nous sommes réunis chez Annie Duvillard, à Maron, le 20 juin 2012, pour parler du roman Kamouraska, d’Anne Hébert. Etaient présents, Martine Garbo, Christine Grosjean, Raymonde et Pierre Michaud et, bien entendu, notre hôtesse et s’étaient excusés Sylvie Zambelli et Jean-Pierre François.
Le roman est basé sur des évènements historiques qui se sont déroulés en 1839. Achille Taché, seigneur de Kamouraska, est assassiné à l’âge de 26 ans, par le docteur Georges Holmes. Eléonore d’Estimauville, son épouse, est soupçonnée de complicité, sans que celle-ci soit formellement reconnue.
Tout le monde reconnaît la qualité de l’œuvre. Par la métaphore et le symbolisme des personnages, Anne Hébert décrit l’histoire de la lutte contre le pouvoir seigneurial et la domination masculine au XIX ème siècle, dans le Bas-Canada. La manière dont l’auteur a reconstitué les souvenirs d’Elisabeth peut sembler déconcertante à cause des nombreux retours en arrière. Le style, fait de phrases complètes, suivies de phrase nominales, permet de renforcer les descriptions et les portraits Ce qui frappe peut-être le plus dans ce roman, c’est la capacité qu’ont les mots à créer un univers à part, des paysages particuliers, des ambiances étrangères.
Chaque paysage, chaque moment est lié intimement aux émotions d’Elisabeth qui ressent au plus profond d’elle-même les éléments qui l’entourent.
Elle se souvient comment, au cours d’une chasse, elle a rencontré le seigneur Antoine Tassy de Kamouraska, qui la demanda en mariage une journée après leur rencontre. Cependant, les beuveries et les brutalités de son mari infidèle la forcent à s’éloigner et à se réfugier chez sa mère et ses tantes où elle retrouve sa chambre d’enfant. Son mari veut la rejoindre et la contraindre à revenir à la Seigneurie, mais ses assauts et harcèlements la rendent malade.
Son mari lui présente son ami Georges Nelson, médecin américain exilé à Sorel. Une passion amoureuse nait progressivement entre Elisabeth et son médecin, que les deux amants sont contraints de vivre en secret.
Rapidement, ils réalisent qu’ils doivent tuer Antoine pour devenir libres. La jeune servante Aurélie échoue dans une première tentative d’empoisonnement. Plus tard, Georges Nelson se rend lui-même en traineau à Kamouraska, assassine Antoine avant de s’enfuir aux Etats-Unis.
Elisabeth se souvient de sa longue attente du retour de Georges qu’elle ne reverra jamais. Elle est la seule à savoir que c’est pour échapper au scandale qu’elle a vécu un mariage de raison avec ce second mari, maintenant mourant.
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Anne Hébert est née le 1er août 1916 à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, petit village situé à 40 km au nord-ouest de Québec.
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Son père, Maurice Lang-Hébert, d’origine acadienne, qui est un poète et un critique littéraire respecté de la Société Royale du Canada, et sa mère, passionnée de théâtre, sauront créer dans le milieu familial une ambiance favorable à l’éclosion du talent de leur fille. Au cours de son enfance et de son adolescence, Anne Hébert passe ses étés à Sainte-Catherine et ses hivers à Québec. Elle fait une partie de ses études primaires chez les sœurs du Bon Pasteur et ses études secondaires aux collèges Notre-Dame de Bellevue et Mérici à Québec. |
L’intérêt d’Anne Hébert pour l’écriture se manifeste dès l’adolescence. Elle publie en 1942 un 1er recueil de poèmes Songes en équilibre, bien accueilli par la critique. Le Torrent, publié en 1950, sera sa 2ème œuvre.En 1952, la série le Théâtre du Grand Prix de Radio Canada présente son poème dramatique et radiophonique les Invités au Procès. |
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Suite à leur venue au Québec, le critique Albert Béguin et le poète Pierre Emmanuel font connaître les poèmes d’Anne Hébert au Seuil, maison d’édition alors de taille moyenne. Elle séjourne à Paris de 1954 à 1956 grâce à une bourse de la Société Royale du Canada, revient à Montréal en 1957 et, à partir de 1960, habite tour à tour la France et la Québec pour se fixer définitivement en France en 1960. Elle publie son 2ème roman Kamouraska en 1970, les Enfants du Sabbat en 1975, Héloïse en 1980, les Fous de Bassan en 1982, le Premier Jardin en 1988, l’Enfant chargé de Songes en 1992, Aurélien, Clara, Mademoiselle et le Lieutenant anglais en 1995, un Habit de Lumière en 1999, ainsi que de nombreux recueils de poèmes et pièces de théâtre. |
Anne Hébert a obtenu de nombreux prix littéraires et d’importantes distinctions :
- prix France-Canada en 1957 pour son manuscrit, les chambres de bois.
- prix Duvernay de la société St-Jean-Baptiste en 1959 pour l’ensemble de son œuvre.
- prix Molson par le Conseil des Arts du Canada en 1967
- prix des Libraires de France en 1971 pour Kamouraska
- prix de l’Académie Française en 1976
- prix Fémina en 1982....
- nomination en 1989 au Conseil de la Langue française.
- prix du Gouverneur Général du Canada en 1992.
- prix Gilles Corbeil en 1994
- prix France-Québec/Jean Hamelin en 1999.
Anne Hébert est décédée à l’hôpital Notre-Dame de Montréal le 22 janvier 2000, à l’âge de 83 ans.
Bonjour à toutes et à tous,
J'ai choisi pour notre prochaine réunion, qui n'aura lieu qu'au début de l'automne, trois livres :
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amazon. Ces livres sont très différents et j'espère qu'ils vous procureront d'agréables moments de détente.
La réunion aura lieu le mercredi 3 octobre à 20h00
chez Raymonde et
(tél : 03 83 29 32 04 / port :
Prévenez-moi de votre présence ou de votre absence au plus tard le 28 septembre par téléphone ou par courriel.
Je vous souhaite un excellent été et surtout de belles journées ensoleillées.
Raymonde Michaud
Message dominical d’un Québécois à l'occasion de la St Jean
Le 24 juin, on a fêté notre fête nationale québécoise, la St Jean-Baptiste, celle qui nous distingue des autres provinces quant à notre belle langue française que nous devons défendre continuellement pour sa survie.
Le 1er juillet, c'est la fête nationale canadienne, celle qui souligne la grandeur et la diversité de notre pays d'origine qui s'étend d'un océan à l'autre.
Pour ma part, depuis que je voyage, je suis fier de me présenter comme Canadien venant de la plus belle province du Canada : le Québec…
Claude Gauthier, chansonnier québécois, nous fredonnait " Je suis de nationalité canadienne française... "
Létourneau, Vigneault, Ferland, etc... ont composé les plus belles chansons françaises qui font le tour du monde.
Que nous nous considérions plus québécois que canadiens ou l'inverse (choix individuel à respecter...), nous sommes privilégiés de vivre dans ce beau coin du monde qui sent la paix et le bonheur de vivre "à plein nez ".
Je vous souhaite une belle journée ensoleillée et un été de rêves.
Jean-Claude C.
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Et, pour faire suite à ce beau message, voilà quelques images de la journée « Fête de la St Jean-Baptiste » que Lorraine-Québec a proposé à ses adhérents - pas très nombreux mais de « qualité » - à Bussang dans les Vosges…
C'est la chienne "Poutine" (issue de la famille Cronne) qui s'est portée volontaire pour assurer le commentaire de cette journée...
« Dans cette montée en sous-bois, il s’agit de ne perdre personneÂ… mais j’y veille ! »
« ça y est : on est sur les "chaumes" ! Le sommet est proche et tout le monde est là … Alors… photo souvenir !!! »
Desserts à peine engloutis, le groupe est invité à suivre la guide pour la visite du célèbre « Théâtre du Peuple » de Bussang dont quelques unes des particularités sont :
• sa programmation très spécifique alliant professionnels et amateurs locaux,
• sa scène inclinée s'ouvrant sur la nature…
• sa structure complètement en bois !
• et pour nous particulièrement en 2014, une saison québécoise que nous ne manquerons pas de suivre et de vous faire suivre…)
Et Bussang, c’est aussi sa « source Marie » marquant une période thermale révolueÂ…
que Guy nous fait revivre avec passion, "témoin raconteur" de ce "nouveau terroir" qu'il a adopté et où il a été intégré, reconnu et apprécié…
Et Bussang, c’est encore la source de la Moselle, une des deux rivières qui traversent et ont imposé leur nom à notre département.
et vu du basÂ… c’est vraiment une « petite goulotte » comme on dit chez nous !
Mais ça donnera la belle rivière qui se prélasse sous les fenêtres ou au fond des jardins de la plupart d'entre nous, de Lorraine-Québec !
« Belle journée en l’honneur de nos amis québécois »,
pense sûrement notre président Michel en remerciant Anne et Guy
qui nous ont organisé cette journée à la découverte
de leur ville et de leur secteur de montagneÂ…
et, enfin, ce message de type "Radio Londres" :
"Solange engrange pour la prochaine épluchette...
je répète :
Solange engrange pour la prochaine épluchette !
Pom...pom...pom...POMMMM !
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